• Emmène moi
    Voir d’autres couleurs
    Emmène moi
    Voir d’autres couleurs
    Spleen, pluie du cœur
    Le tour m’embrouille mes heures
    Spleen, quand vient le soir
    Les fantômes de la nuit tissent mon histoire
    Spleen, pluies du cœur
    C’est toujours à la même heure
    Spleen, ennemi du soir
    Gère comme une ombre à la recherche d’une lueur dans le noir
    Toi l’âme sœur, douceur, rose de ma vie, fleur du bonheur
    Viens me dire les mots qui sauront panser mes douleurs
    Toi l’âme sœur, douceur, miel de ma vie, bouquet de fleurs
    Viens panser les mots, m’emmener voir d’autres couleurs
    Spleen, pluies du cœur
    Le silence est pesanteur
    Spleen, quand vient le soir
    Les fantômes unis brûlent mon territoire
    Spleen, pluies du cœur
    Solitude, triste longueur
    Spleen, ennemie du soir
    Je vois mes pensées broyer du noir au désespoir
    Toi l’âme sœur, douceur, rose de ma vie, fleur du bonheur
    Viens me dire les mots qui sauront panser mes douleurs
    Toi l’âme sœur, douceur, miel de ma vie, bouquet de fleurs
    Viens panser les mots, m’emmener voir d’autres couleurs
    Emmène moi
    Voir d’autres couleurs

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  • Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

    Ah c'est toujours toi que l'on blesse
    C'est toujours ton miroir brisé
    Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
    Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
    Dans toute chair martyrisée

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison

    La faim, la fatigue et le froid
    Toutes les misères du monde
    C'est par mon amour que j'y crois
    En elle je porte ma croix
    Et de leurs nuits ma nuit se fonde

    Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison


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  • Qu'elle aime aussi ses inquiétudes
    C'est une qualité que j'ai
    Sans fausse modestie aucune
    Une que je voudrais qu'elle ait

    Qu'elle me ressemble en solitude
    Qu'elle apprenne peu à peu
    Les autres seront son étude
    Qu'elle soit seule pour qu'elle aime mieux

    On voudrait bien qu'ils soient à notre image
    On voudrait bien qu'ils soient un autre soi
    Que ça continue même après la page
    Mais qu'elle soit elle
    Le mieux qu'elle pourra

    de JJG


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  • Toi qui passe me voir, alors lis ce message et tu me comprendras...

    L'HOMME ET LA MER  (Charles Baudelaire)

    Homme libre, toujours tu chériras la mer !
    La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

     
    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur,
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

     
    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
    Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
    O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

     
    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié, ni remords,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    O lutteurs éternels, ô frères implacables !

    (Les fleurs du mal)


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  • On veut croire ce qu'on voit
    Un autre qu'on est pas
    On est là
    Tel qu'il faut paraître

    Pour des gens qu'on n'aime pas
    Qui nous tire vers le bas
    Qui se plient, pour mieux nous soumettre

    Ils sont là pour tourner
    Ne font que graviter
    Dans leur monde et me détourner

    De ce que j'ai en moi
    Ce que j'ai en moi
    Mais qui peut savoir le parcours que j'ai du faire
    Pour arriver à moi
    Arriver à moi
    Et m'appercevoir
    Qu'en retour tout reste à faire

    Au milieu de regards
    Comme autant de miroirs$Qui reflètent une image toute faite

    C'est avoir tout pouvoir
    Jusqu'à n'en plus pouvoir
    De promettre et tout ce permettre

    Ils sont là pour tourner
    Ne font que graviter
    Dans leur monde et me détourner

    De ce que j'ai en moi
    Ce que j'ai en moi
    Mais qui peut savoir le parcours que j'ai dû faire
    Pour arriver à moi
    Arriver à moi
    Et m'appercevoir
    Qu'en retour tout reste à faire

    et en arriver là
    Au point de ce complaire
    A croire ce que l'on voit
    Le centre d'un univers

    Seul
    On le demeure
    On vit, on meurt
    Sa dernière heure on la fait
    Seul
    A la hauteur
    De ses erreurs
    De sa grandeur on se fait
    Seul <script type=text/JavaScript>mid();</script>

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