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Par oceanice le 4 Novembre 2007 à 11:27Emmène moi
Voir dautres couleurs
Emmène moi
Voir dautres couleurs
Spleen, pluie du cur
Le tour membrouille mes heures
Spleen, quand vient le soir
Les fantômes de la nuit tissent mon histoire
Spleen, pluies du cur
Cest toujours à la même heure
Spleen, ennemi du soir
Gère comme une ombre à la recherche dune lueur dans le noir
Toi lâme sur, douceur, rose de ma vie, fleur du bonheur
Viens me dire les mots qui sauront panser mes douleurs
Toi lâme sur, douceur, miel de ma vie, bouquet de fleurs
Viens panser les mots, memmener voir dautres couleurs
Spleen, pluies du cur
Le silence est pesanteur
Spleen, quand vient le soir
Les fantômes unis brûlent mon territoire
Spleen, pluies du cur
Solitude, triste longueur
Spleen, ennemie du soir
Je vois mes pensées broyer du noir au désespoir
Toi lâme sur, douceur, rose de ma vie, fleur du bonheur
Viens me dire les mots qui sauront panser mes douleurs
Toi lâme sur, douceur, miel de ma vie, bouquet de fleurs
Viens panser les mots, memmener voir dautres couleurs
Emmène moi
Voir dautres couleurs
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Par oceanice le 9 Septembre 2007 à 16:13Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
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Par oceanice le 27 Août 2007 à 19:58
Qu'elle aime aussi ses inquiétudes
C'est une qualité que j'ai
Sans fausse modestie aucune
Une que je voudrais qu'elle ait
Qu'elle me ressemble en solitude
Qu'elle apprenne peu à peu
Les autres seront son étude
Qu'elle soit seule pour qu'elle aime mieux
On voudrait bien qu'ils soient à notre image
On voudrait bien qu'ils soient un autre soi
Que ça continue même après la page
Mais qu'elle soit elle
Le mieux qu'elle pourrade JJG
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Par oceanice le 12 Août 2007 à 20:33
Toi qui passe me voir, alors lis ce message et tu me comprendras...
L'HOMME ET LA MER (Charles Baudelaire)
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur,
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié, ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !(Les fleurs du mal)
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Par oceanice le 1 Juillet 2007 à 18:01On veut croire ce qu'on voit
Un autre qu'on est pas
On est là
Tel qu'il faut paraître
Pour des gens qu'on n'aime pas
Qui nous tire vers le bas
Qui se plient, pour mieux nous soumettre
Ils sont là pour tourner
Ne font que graviter
Dans leur monde et me détourner
De ce que j'ai en moi
Ce que j'ai en moi
Mais qui peut savoir le parcours que j'ai du faire
Pour arriver à moi
Arriver à moi
Et m'appercevoir
Qu'en retour tout reste à faire
Au milieu de regards
Comme autant de miroirs$Qui reflètent une image toute faite
C'est avoir tout pouvoir
Jusqu'à n'en plus pouvoir
De promettre et tout ce permettre
Ils sont là pour tourner
Ne font que graviter
Dans leur monde et me détourner
De ce que j'ai en moi
Ce que j'ai en moi
Mais qui peut savoir le parcours que j'ai dû faire
Pour arriver à moi
Arriver à moi
Et m'appercevoir
Qu'en retour tout reste à faire
et en arriver là
Au point de ce complaire
A croire ce que l'on voit
Le centre d'un univers
Seul
On le demeure
On vit, on meurt
Sa dernière heure on la fait
Seul
A la hauteur
De ses erreurs
De sa grandeur on se fait
Seul <script type=text/JavaScript>mid();</script>
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